Monday, October 26, 2009

Dysfashional


Gaspard Yurkievich collection. Photo by Alfredo Salazar

Consacrée à la mode, Dysfashional n’expose pas de vêtements, mais scénarise tous ces matériaux qui font de la mode un dispositif de représentation de soi et de migration identitaire. Dysfashional ne définit pas la mode , mais met en jeu la vision de créateurs et d’artistes d’horizons divers pour aborder ce domaine aussi frivole qu’essentiel. Un parcours spectaculaire et dépaysant où les protagonistes ne sont pas les objets mais les processus : la création et l’expérience.

 Transhumance, Gaspard Yurkievich / Nadia Lauro / Sierra Casady et Gaël Rakotondrabe de CocoRosie. Photo Alfredo Salazar.
Transhumance, Gaspard Yurkievich / Nadia Lauro / Sierra Casady et Gaël Rakotondrabe de CocoRosie. Photo Alfredo Salazar.

Dans le titre Dys-fashional, le préfixe « dys » indique une perturbation, un trouble à l’intérieur du système. L’idée de départ est de vérifier la dimension dysfonctionnelle de la mode, c’est-à-dire ces éléments qui résistent et qui s’opposent à une définition « littérale » de cet univers, comme simple collection de vêtements et d’accessoires, comme système de production d’objets commerciaux, images et produits identitaires. L’idée est donc d’inverser les principes et d’inviter des créateurs de mode à ne pas présenter leurs collections mais des installations qui expriment leur univers, leur imaginaire. Au travers de ces environnements, ces objets, ces films, se construit un horizon pluriel, où la mode apparaît, au-delà des objets qui la matérialisent, comme un chantier d’expérimentations ou comme un état de la sensibilité en devenir. Dysfashional est non seulement le baromètre des expérimentations les plus pointues, à la frontière entre l’art et la mode, mais c’est aussi un pont entre Paris et Berlin, deux capitales de la mode et de l’art avec des créateurs et des artistes parisiens et berlinois. L’exposition sera présentée au Passage du Désir à Paris en 2009 et à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin en 2010.

Marc Turlan - Credits Marc Turlan - ‘Sans titre', série ‘Re-Use I-Do', 2009. Courtesy Galerie Anne de Villepoix
Marc Turlan - Credits Marc Turlan - ‘Sans titre’, série ‘Re-Use I-Do’, 2009. Courtesy Galerie Anne de Villepoix

- Commissaires d’exposition

LUCA MARCHETTI, EMANUELE QUINZ

- Artistes

HUSSEIN CHALAYAN, ANTONIO MARRAS, MAISON MARTIN MARGIELA, SISSEL TOLAAS, BLESS, RAF SIMONS, GASPARD YURKIEVICH + NADIO LAURO + COCOROSIE, MARC TURLAN, PIERRE HARDY + DAMIEN BLOTTIERE, ITEM IDEM, JUSTIN MORIN + BILLIE MERTENS, BERNHARD WILLHELM + CHRISTOPHE HAMAIDE-PIERSON, KOSTAS MURKUDIS, MICHAEL SONTAG, MATHIEU MERCIER.

Projets spéciaux

PARASITE galerie / boutique éphémère - Direction artistique VIDYA NARINE + MOSIGN - Architecture BLESS - PS performances - Direction artistique MOSIGN + I COULD NEVER BE A DANCER (OLIVIER CASAMAYOU, CARINE CHARAIRE) - Scénographie MATHIEU MERCIER - Chorégraphes (en cours de distribution)

Le Catalogue

Pour accompagner l’exposition Dysfashional une parution originale sera publiée à l’occasion de l’étape parisienne, suivie d’une autre parution pour l’étape berlinoise. Les deux exemplaires seront ensuite reliés pour former un catalogue qui témoigne du projet dans son intégralité. Réunissant des interviews des créateurs et artistes présent dans l’exposition, ainsi que des visuels des nouvelles installations, la publication, sous la direction artistique d’Alexandra Ruiz, présentera éprésentera également une série de photo-shoots originaux conçus par les photographes et stylistes de l’agence Artlist Paris-New York

Mosign (studio de conseil crée par Luca Marchetti et Emanuele Quinz, les deux commissaires d'exposition) tente de le prouver et invitera, cet automne, le public à cette réflèxion, par le biais d'installations éphémères présentées par des créateurs controversés comme Hussein Chalayan ou Bernard Willhelm . Dysfashional prend sa signification intrinsèque dans son préfixe "Dys", référant à "Dysfonctionnement". Une expo qui souhaite avant tout semer le trouble : "explorer une définition inédite de la mode...qui dépasse la simple collection de vêtements et d'accessoires..."

C'est pour cela que vous n'y verrez aucuns vêtements exposés. Juste une conception de la mode à travers les installations des créateurs leurs permettant d'exprimer leurs univers, leurs imaginaires... Inverser les principes.  On croisera tour à tour, le créateur flamand Raf Simons et son installation vidéo composée de 23 moniteurs qui diffuseront simultanément des séquences filmées par Peter De Potter, censées révéler "la personnalité complexe du créateur" ; La Maison Martin Margiela , proposera une structure en trompe l'oeil "digne d'une plateau de cinéma" ; et Hussein Chalayan , l'éco-designer toujours à la frontière entre l'architecture, le design et la couture, nous présentera Airmail Dresses(2001), une réflexion autour du papier puis diffusera Anaesthetics (2004), un film qui devrait "mettre l'accent sur comment certains rituels du style, certaines procédures d'esthétisation peuvent devenir des stratégies d'anesthésie du réel".  L'exposition Internationale Dysfashional a fait ses premières armes en 2007, au Luxembourg. On l'a retrouvée, l'année suivante, à Lausanne. Pour son escale à Paris cette année, puis à Berlin en 2010, elle s'est dotée de six nouvelles installations d'artistes et designers parisiens ou berlinois comme Pierre Hardy et Bernard Willhelm. Un choix assumé par les organisateurs (Mosign) qui souhaitent avant tout "explorer un horizon pluriel où la mode apparaîtra, comme un chantier d'expérimentation ou comme un état de sensibilité à venir au travers de ces environnements".  Deux autres projets sont prévus en marge de l'exposition : un espace hybride entre boutique éphémère et galerie, dessiné par Bless et consacré à la mode contemporaine, ainsi qu'un spectacle dont la scénographie sera confiée au plasticien Mathieu Mercier, une performance chorégraphiée autour du vêtement...

Reste le lieu. Le Passage du Désir, où se déroulera l'escale parisienne. Un espace brut, vivant et inachevé qui a déjà abrité sous son immense salle de 700m2, le fleuron de la mode, du design et de l'art contemporain. Une exposition poétique autour de la mode, sans vêtements, mais qui devrait permettre de découvrir, les faces cachées et assumées des créateurs les plus créatifs... A découvrir cet automne.

"Dysfashional" Paris / Berlin  Du 29 octobre au 29 Novembre 2009 Passage du Désir, 85-87, rue du Faubourg St Martin 75003

Puis, à Berlin, du 10 juin au 18 Juillet 2010

Contact :  Mosing 85, Rue Amelot 75011 Paris Web: mosign@mosign.fr

Sunday, October 25, 2009

Sebastian Jansson


portrait by alfredo salazar

1) what is the design for you I see many different layers of purpose related to design.
Depending on the project, it must be concerned the right proportion between functionality and necessity, cultural and poetic argumentation, producibility, social and environmental sustainability. The aesthetics should therefor be a result of a development process, of an idea. It must not be a driving force, because an object might loose purpose. -Functionality aims to support our living. But the function can also be emotional. If an objects makes you feel happy, it's an function. The intuitive reaction of users fascinates me. Our surrounding has to have a positive emotional impact on us.
—As a young designer I try to find a meaning and a purpose in an object. The visual appearance is thereby less important for me. We are ought to argument against our selves to be convinced that we are working for a right purpose, because of the current overproduction and redundant consumption of natural resources. Regarding sustainability, we should actually find solutions that would make our profession as designers purposeless.

2) your best product/project
The badminton feather. It is functionally a perfect object where the form follows the function in an fascinating way. Time and tradition have shaped the object. The materials have a natural background and are used in an intuitive way.

3) your next job's goal

For me the process behind the result is the most enlightening, as one implement one's existing knowledge and search for new related facts and information. I am also fascinated by the cultural impact that objects carry. I want to create something culturally sustainable.

4) your idols
I admire outstanding entrepreneurs, who has an natural and intuitive approach to their work, being in a constant process of self development and bringing new, unexpected solutions to our everyday life. I appreciate honest and genuine people. As examples successful company leaders such as Jack Welch of General Electrics or Alberto Alessi. On the other hand I respect design oriented personas with a strong sense of poetry and characteristic rationality, such as Jasper Morrison or visually very virtuous Zaha Hadid and Frank Gehry. —I also admire the female beauty. If an object manages to communicate as much fascination, attraction and passion - then we are on the right path.

5) which one will be the next trend in the design field (an your opinion)
The next trend will be sustainable luxury. —The constant topic is today the climate change, as well as environmental and social sustainability. Technical innovation will drive us to new materials and more efficient ways of using existing ones. The computer softwares will support us to more complex visual and constructional solutions. The western culture needs to become more collective and we need to create a larger quantity of sharable solutions. I believe that we have much to develop within the transportation industry. We also have to take in account the third world countries.

6) a your dream

I will build up a cross disciplinary creative studio and run my own manufacturing and brand. —I look forward of become in age of retirement, being financially independent, having a wine yard and mansion in Tuscany, and to travel abound meeting interesting people and exploring different cultures. —It is really important to be open and honest towards your dreams — and constantly work on realizing them bit by bit, because this is the only way to reach what you really want. This brings me personal satisfaction and safety. People need to explore and find their own channel of purpose in life, and consciously work in the aimed direction. In this way we can find luck and happiness. By inspiring each other we might also create a more healthy and sustainable society.

7) a famous product that you would liked to design
A sports car. I thought I wanted to become a car designer before I realized that I want to design more that one object over and over again. I am fascinated of fast and furious vehicles.

Friday, October 23, 2009

Nadav Kander, lauréat du Prix Pictet 2009





Kofi Annan, prix Nobel de la paix et ancien secrétaire général des Nations unies, a remis le prestigieux Prix Pictet 2009 au photographe Nadav Kander.
Le Prix Pictet, prix de photographie international consacré au développement durable représente tous les ans une quête à la recherche de photographies qui communiquent des messages forts d’envergure environnementale mondiale. Le thème de cette année était “la terre”. Le prix est doté de 100 000 francs suisses (plus de 66 000 euros).
Cette année, il récompense
Nadav Kander pour sa série de photographies Yangtsé, la série du long fleuve, 2006-07, qui documente le changement effréné qui affecte les paysages et les communautés du fleuve Yangtsé, en Chine, de la source à l’embouchure.

Photo ci-dessus : Nadav KANDER, Chongqing IV (Sunday Picnic), Yangtze, The Long River Series, 2006

Nadav KANDER, Chongqing XI, Yangtze, The Long River Series, 2007

Nadav KANDER, Bathers, Yibin, Sichuan, Yangtze, The Long River Series, 2007.

Nadav KANDER, Construction Mound, Chongqing, Yangtze, The Long River Series, 2006.

Nadav KANDER, Frozen River, Qinghai, Yangtze, The Long River Series, 2007.

Nadav Kander a été choisi parmi une liste de douze finalistes faisant partie des photographes les plus réputés au monde :Darren Almond, Christopher Anderson, Sammy Baloji, Edward Burtynsky, Andreas Gursky, Naoya Hatakeyama, Nadav Kander, Ed Kashi, Abbas Kowsari, Yao Lu, Edgar Martins et Chris Steele-Perkins.
Lors de la cérémonie officielle de remise des prix au Passage de Retz à Paris, Kofi Annan, président honoraire du Prix Pictet, a déclaré que les photographies de ces 12 photographes étaient une injonction à l’action contre le changement climatique, le plus grand défi humanitaire et environnemental auquel le monde a à faire face aujourd’hui.
Une commande photographique a également été attribuée au photographe américain Ed Kashi.

« Prix Pictet 2009: Earth », du 23 Octobre au 24 Novembre 2009, Passage de Retz, 9 rue Charlot, 75003 Paris


www.passagederetz.com
www.prixpictet.com

www.nadavkander.com

Alfre-licious! Art look by the artist

In alfredo blogboy:FIAC,SLICK,CUTLOG,Marcel Duchamp Awards,"Official Welcome" Performance from Andrea Fraser,Video Danse at Pompidou Museum,Le Nouveau Festival-Carsten Holler,Tobias Rehberger,Vincent Lamouroux-. Assan Smati,Dai Fujiwara,Rodrigo Almeida and WallPaper mag. Interviews,instants,exclusive portraits.And, Finding public sculptures, new photos by alfredo salazar!!

Wall Paper Fab 40: Rodrigo Almeida design


Fab 40: Rodrigo Almeida design

FAB 40: BRAZIL


The November issue of Wallpaper* gives you 40 fabulous reasons to stay exactly where you are in 10 territories around the globe. Or 360 reasons to pack your bags and head elsewhere. For the full crop of 40 you'll need to turn to W*128 but we'll be expanding on our top 20 highlights from each of the ten territories, rolling them out over the next few weeks right here.

Fab 40: Rodrigo Almeida design

FAB 40: BRAZIL

Despite our penchant for super-slick design, we’re all for a little artistic imperfection from time to time, and Sao Paulo based designer Rodrigo Almeida has this month provided the perfect antidote with his unhinged aesthetic edge.


From paper chairs and melted plastic tables at this years Maison et Objet, to his Brazilian inspired, spindle-legged sequin tables from 2008 – to Almeida, the world is his workshop. Inspired by the cultural smorgasbord that is Sao Paulo, Almeida employs found objects and craft-based conventions to produce gloriously imperfect objects - from shelves made out of backpacks to chairs held together with belts and even an armchair made out of a high-visibility jacket, this is scavenger-craft at its best.
www.rodrigoalmeidadesign.com

Monday, October 12, 2009

http://www.myspace.com/venusgetseven