FABIO PALEARI: THE LAST BEAT OF ALLEN GINSBERG

FABIO PALEARI THE LAST BEAT OF ALLEN GINSBERG

Galerie Nuke Paris

Exposition du 7 mai au 5 juin 2010

En 1996, quelques mois avant sa mort, Allen Ginsberg fait sa dernière lecture en Italie pour le ‘Magazzini Generali’ à Milan. Pour ceux qui n’avaient jamais assisté à ses lectures publiques, c’était une opportunité historique de faire l’expérience de sa grande énergie et de son extraordinaire charisme. Cette nuit-là, il récite plusieurs de ses plus célèbres poèmes, interagit avec son public et chante quelques unes de ses plus déchirantes psalmodies.

Un adieu en quelque sorte.

Dix ans plus tard, Fabio Paleari termine enfin l’édition du tournage de cette nuit magique. Il nous montre un Ginsberg puissant et étincelant. Un Ginsberg inoubliable. Dans l’interview suivant la lecture, Ginsberg se concentre sur les aspects privés de son travail : il parle de ses compagnons de la Beat Generation et révèle les hauts et les bas de sa mission comme poète, tout en passant de l’art à la politique et encore à l’art. Paleari saisi parfaitement l’ambiance, tissant une collection d’images et de portraits en noir et blanc ainsi qu’en couleur, soulignant en même temps l’équilibre entre la modernité absolue et la pureté archaïque dans le travail d’Allen Ginsberg. Le résultat : un film sophistiqué d’un cri poétique cru. Un hurlement, ou ‘howl’ si vous voulez. L’exposition est un rappel poignant du plus brillant poète de notre siècle, réfléchissant aux convictions sur la vie et la politique de la Beat Generation.

Allen Ginsberg défie la classification simple: plus qu’un poète, il était également un voyageur du monde entier, photographe, parolier, activiste politique et professeur. En 1956 Ginsberg publie son premier volume Howl and Other Poems. ‘Howl’ resiste aux procès de censure avant de devenir un des poèmes les plus lus du vingtième siècle.

Né à Milan en 1963, Fabio Paleari est un des artistes les plus radicaux issus de la scène photographique italienne d’aujourd’hui, son approche reflétant l’esprit de ses sujets dans un regard complexe: à la fois intime et révélateur, mature et méditatif. Paleari explore l’idée du labyrinthe personnel, la magie dans son travail résidant dans l’équilibre subtil entre le reportage et l’art, dans sa photographie qui est tout simplement sensationnelle et pas sensationnaliste