Saturday, February 26, 2011

26e Festival International de Mode et de Photographie de Hyères

Ina Jang, Corée du Sud / États-Unis

Anouk Kruithof, Pays-Bas / Allemagne

Marc Philip van Kempen, Pays-Bas / Allemagne



Cette année, 760 dossiers ont été envoyés par email au concours de photographie du 26e Festival International de Mode et de Photographie. La sélection s’est déroulée en deux étapes. Tout d’abord, une présélection a retenu 70 candidatures, qui ont été présentées sous forme de tirages aux membres du jury 2011, lors d’une journée d’examens de portfolios qui s’est tenue le 4 février 2011. Le concours, sans limite d’âge ni restriction de genre ou de thème, vise à promouvoir les écritures photographiques innovantes et structurées.

Le jury a retenu dix photographes.


PHOTOGRAPHES SÉLECTIONNÉS

Andrey Bogush, Russie / Finlande

Kim Boske, Pays-Bas

Émile Hyperion Dubuisson, France / États-Unis

Katarina Elvén, Suède

Ina Jang, Corée du Sud / États-Unis

Anouk Kruithof, Pays-Bas / Allemagne

Mårten Lange, Suède

Marie Quéau, France

Awoiska van der Molen, Pays-Bas

Marc Philip van Kempen, Pays-Bas / Allemagne

JURY

Le jury du concours photographie sera composé de 11 membres dont :

Magdalene Keaney, Curator, Fashion Space Gallery, Londres

Winfried Heininger, Fondateur et directeur de création, Kodoji Press, Baden

Tom Watt, directeur artistique, ArtReview, Londres

Jennifer Pastore, Directrice de la photographie, Teen Vogue, New York

Nathalie Herschdorfer, Curator, Foundation for the Exhibition of Photography, Lausanne

Colette Olof, Curator, FOAM, Amsterdam

Yannick Bouillis, Fondateur et directeur, Offprint, Amsterdam et Paris

Faye Dowling, Directrice de la photographie, Dazed & Confused, Londres


Andrey Bogush, Russie / Finlande

Mon travail se concentre actuellement sur la perception des objets et le gestaltisme, soit la psychologie de la forme. Je mène des recherches très formelles sur la nature morte, par le biais du médium photographique, avec l’interférence ponctuelle de la manipulation digitale. L’arc-en-ciel – un symbole visuel éculé – revêt différentes significations et se prête à diverses interprétations suivant le contexte dans lequel ce signe apparaît (design, mouvement gay, art classique, photographie contemporaine, photos de famille). Dans le projet « Rainbow », je superpose numériquement des arcs-en-ciel sur les photographies pour les enrichir de ce spectre de couleurs et d’interprétations. Ma palette chromatique modérée cherche à se distancier de la couleur, mettant en doute la vraisemblance de la photographie et l’hyperréalisme du développement couleur.

Andrey Bogush (Russie,1987) est établi en Finlande. Après des études de psychologie à Saint-Pétersbourg, il étudie les arts visuels à Saimaa University of Applied Sciences / Fine Arts, Imatra en Finlande. www.andreybogush.com


Kim Boske, Pays-Bas

Dans mon travail, j’essaie de capturer, par l’exploration de la mutabilité des choses, le caractère illusoire d’une réalité unique. Mes images révèlent des phénomènes qui sont impossibles à voir ou à expérimenter à l’œil nu. Le système Temps est, non seulement une inspiration, mais également mon instrument pour montrer cette réalité riche et multiple. Dans les séries « Kanazawa » et « I go waking in your landscape », j’explore comment nos déplacements dans le temps et dans l’espace affectent de manière continue notre perspective sur le monde. En abandonnant la perspective unique individuelle et en confrontant plusieurs perspectives dans une même image, c’est une nouvelle réalité, stratifiée qui prend vie.

Kim Boske (Pays-Bas, 1978) a étudié l’art à l’Académie Royale de La Haye (Pays-Bas). Elle a participé aux expositions collectives « Quickscan NL#01 », Fotomuseum Rotterdam, 2010, « Mapping », FOAM, 2009 ainsi qu’à l’édition 2009 de Plat(t)form (sélection annuelle de 42 portfolios de photographes européens), Fotomuseum Winterthur. Elle vit et travaille à Amsterdam. www.kimboske.com


Émile Hyperion Dubuisson, France / États-Unis

Ma première incursion dans l’image de mode. J’aime me fondre dans les grains de sa peau, ils sont comme les grains du film. La lumière est pleine et sévère, directe et enveloppante. Le blanc consume l’image et les gris se déploient. L’instant décisif conjugué, les courbes apposées, le poème est posé. Ce qui toujours me préoccupe, c’est ce mélange du simple et du subtil. Cette évidence mystérieuse d’une alchimie rare. Plus en amont, il y a dans mes photographies l’idée de convoquer dans une même image, le calme et le bouleversé. Dans un décor de cinéma des années 30, éclairé par mon appareil 35 mm « point and shoot », Bryson, modèle et muse, est un personnage de Gatsby Le Magnifique. Les photographies sont imprimées sur du papier journal ; il se pourrait que l’image se meuve et même, après un certain temps, disparaisse. Émile Hyperion Dubuisson (France, 1976) a étudié la photographie à l’International Center of Photography (New York). Son travail a été exposé notamment au New York Photo Festival (2009) et fut sélectionné en 2008 dans le cadre des Descubrimientos (concours de photographie émergente), du festival Photo España. Il est établi à New York. www.emilehyperiondubuisson.com


Katarina Elvén, Suède

La photographie et le film influencent notre création et notre pensée de l’espace et du temps. Notre perception de ces paramètres fondamentaux sont affectés par ces médias. Je m’intéresse à la lecture et à l’interprétation des images : comment elles produisent de la valeur et fabriquent des mythes. Je traite, au moyen de la photographie et du film, des questions d’esthétique, de surface et de style, à savoir, par exemple, comment la construction de l’image peut être utilisée pour provoquer un sentiment de désir ou d’étrangeté. Mon intérêt est également de travailler à l’intérieur même des conventions et des limites du médium photographique. Ce travail tente de questionner la représentation visuelle de l’objet et les liens ambigus entretenus entre l’objet et son image. Les objets utilisés dans ces images proviennent de la sphère commerciale (présentoirs, éléments de vitrine). L’esthétique de l’image rappelle les photographies publicitaires des années 1920 et 1930 telle que la pratiquaient les tenants de l’avant-garde moderniste.

Katarina Elvén (Suède, 1972) a étudié le set design à l’École de Design du Danemark puis la photographie à l’Université de Gothenburg (Suède), études qu’elle conclut par un master d’art et d’architecture. Elle a récemment réalisé une commande vidéo pour le Concert Hall de Gothenburg.


Ina Jang, Corée du Sud / États-Unis

Je fais des images minimalistes, dont je cherche à renforcer le caractère bidimensionnel par le biais de la superposition, dissimulant intention- nellement des informations. Mon expérience de la photographie et mon processus de travail sont rigoureusement « physiques » : cela implique souvent découpage, collage et inclusion de matériaux tels que le papier, de boules de coton, non sur l’image mais pendant la prise de vue elle-même. Les photographies sont souvent figuratives, et cependant non identifiées, pour semer le doute sur les motivations qui président à la fabrique de l’image, pour que le regardeur se demande : sont-elles des photographies de vrais sujets ou plutôt des objets ? J’essaie d’atteindre une image qui reste à la fois vierge et étrangère au regardeur. Si mon travail est très ancré dans la physicalité du médium photographique, il est aussi très lié à un esprit joueur, inspiré du temps passé avec ma sœur alors que nous étions seules, loin de la famille et des amis, et que je développais des moyens d’échapper à notre ennui existentiel.

Ina Jang (Corée du Sud, 1982) vit et travaille à New York. Diplômée de la School of Visual Arts (NY), elle a notamment exposé son travail dans le cadre du New York Photo Festival 2010 et de l’exposition collective 2010 de The Humble Arts Foundation.

www.inaphotography.com


Anouk Kruithof, Pays-Bas / Allemagne

The Daily Exhaustion (L’Épuisement quotidien) est un petit journal (48 pages, 19,5 x 27,5 cm) qui contient 23 autoportraits d’une artiste obsédée par le travail qui a atteint l’état d’épuisement. En feuilletant le journal, l’on voit se déployer un spectre de couleurs, qui traduisent autant de strates de l’énergie humaine. The Daily Exhaustion est d’une nature ambiguë, le travail s’affiche comme une série photographique sciemment construite et bien cadrée, alors que la nature même des images – spontanées, exsudant l’énergie – semblent vouloir déborder de ce cadre. The Daily Exhaustion se veut un objet déroutant.

Anouk Kruithof (Pays-Bas, 1981) a étudié la photographie à l’Académie d’art de Saint Joost à Breda. Elle s’est établie à Berlin suite à la résidence d’artiste qu’elle y a effectuée en 2008-2009 au Künstlerhaus Bethanien. Son travail a récemment été exposé au Nederlands Fotomuseum Rotterdam (Quickscan NL#1, 2010).

www.anoukkruithof.com


Mårten Lange, Suède / Royaume-Uni

Il y a un surréalisme inhérent à la photographie. Au premier regard, la plupart des photographes paraissent faire sens, sans doute aucun. Mais alors que tout est donné pour acquis dans une photographie, rien n’est vraiment expliqué. Le médium qui a été inventé pour nous donner des réponses, a créé un monde à lui. Dans ma pratique photographique, j’assemble des morceaux du monde matériel et les traduis en photographie. Avec ces fragments, je construis une sorte de narration, qui n’est autre que l’exploration de ma propre expérience de la réalité. Je suis intéressé par le médium en lui-même et par le plaisir de regarder. Pour moi, la photographie est à la fois un outil pour interroger et célébrer le monde matériel.

Marten Lange (Suède, 1984) est établi à Londres. Diplômé de l’Université de Gothenburg (photographie), il étudie actuellement à l’Université des Arts de Farnham (Royaume-Uni). Il expose récemment à SI FEST, festival à Savignagno, Italie (2010), au Hasselblad Center, Gothenburg, (2009) et publie quatre ouvrages aux éditions Farewell Books (Crows, Anomalies, Machina, Woodland). www.martenlange.com


Marie Quéau, France

Je travaille autour des limites de la photographie et joue avec son caractère indiciel. Il est ainsi d’abord question dans ce travail de créer les images d’une île dont on ne trouve que peu de représentations et que je n’ai jamais visitée. L’ensemble de ces images se construit à partir de mes fantasmes d’occidentale par rapport à l’île d’Oshima au Japon où vit le monstre Gojira. Dans le cinéma japonais des années 1960, ce lézard préhistorique est à la fois une métaphore des États-Unis et une allégorie des armes nucléaires en général. Monstre effrayant, produit des essais atomiques, il incarnait alors la peur de nombreux Japonais face aux attaques de 1945. Cette série s’envisage comme ma vision de l’île au travers du prisme de son mythe, de son histoire et de ses paysages. L’assemblage, le montage et le collage sont les moyens artistiques qui me permettent de réaliser l’image juste face à un territoire que je n’ai jamais traversé. Je porte une attention particulière aux questions de proportion et d’échelle rappelant, au sein de ce travail, que la bombe atomique relie l’infiniment petit à l’infiniment puissant. Chaque photographie n’offre aucun contexte : à la fois attaque aérienne et simples fléchettes, coucher de soleil et bombe qui frappe le sol, touristes amassés dans un coin de mer et naufragés d’un bateau que le monstre aurait renversé. Mes images convoquent une diversité de styles et de références culturelles pour dresser les contours de cette île habitée par le monstre et son histoire.

Marie Quéau (France, 1985) vit et travaille à Arles. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie, Arles, elle reçoit la mention spéciale du prix de la ville de Levallois en 2009. www.mariequeau.com


Awoiska van der Molen, Pays-Bas

Ma pratique photographique prend corps dans des situations et des lieux situés en dehors du tumulte de la vie quotidienne. Je photographie la plupart du temps la nuit, quand mes sens ne sont pas distraits par les influences diurnes de l’environnement urbain. Dans de telles circonstances, l’aura, intangible, éthérée, d’un certain lieu peut attirer mon attention. Une absence prégnante des éléments qui n’est pas aisée à définir. Une sorte de Genius Loci. J’essaie de traduire l’intensité de ces atmosphères en photographies noir et blanc, images qui sont à la fois des paysages topographiques et psychologiques. Je me déplace sur les marges des villes anonymes ou me laisse absorbée par des paysages naturels, inaccessibles, lointains, où aucune architecture n’apparaît. Je me concentre sur la terre, l’argile : l’essence de notre origine. Ensuite, vient le tirage argentique, étape importante du processus artistique. Se trouvent transférées dans la chambre noire, l’isolation et la concentration que j’expérimente lors de la prise de vue.

Awoiska van der Molen (Pays-Bas, 1972) est établie à Amsterdam. Elle étudie l’architecture à l’école ABK Minerva, Groningen, puis la photographie à l’Académie d’art de Saint Joost, Breda. Elle participe récemment aux expositions collectives «Touch of Dutch», à DZ Bank, Francfort ; « Stip 2010 » au Centraal Museum Utrecht et «Quickscan NL#01», Nederlands Fotomuseum Rotterdam. Elle exposera en 2011 dans le cadre du festival suisse, Alt.+1000. www.awoiska.nl


Marc Philip van Kempen, Pays-Bas / Allemagne

Mon travail se situe à la frontière de la photographie, des nouveaux média et de la sculpture. J’explore les territoires où tangibilité et virtualité se chevauchent. La plupart de mes travaux procède de la manière suivante : j’emprunte des images provenant de diverses sources telles qu’Internet ou la télévision, desquelles je fais des reconstitutions en 3 dimensions, afin de leur ôter leur virtualité et provoquer entre elles et leur environnement une relation physique, je prends ensuite des photographies analogiques de ces mises en scène. Le questionnement au centre de mon travail est celui de l’interaction de l’image avec son environnement. Dans de nombreux média contemporains, il semble que les images n’entretiennent aucune espèce de relation avec ce qui les entoure. Contrairement aux théâtres, cinémas, galeries, musées, églises, il semble qu’à la télévision, sur Internet, dans les iphone/ipod/ ipad et autres média mobiles contemporains, l’image existe dans une zone autonome, dans l’environnement fluctuant des média de masse. Je crois au contraire en l’existence de liens forts, constamment forgés et rompus entre l’image et ces espaces dans lesquels elle surgit et disparaît. L’exploration de ces liens sont le fondement de mon travail.

Marc Philip van Kempen (Pays-Bas, 1979). Diplômé de l’Académie Gerrit Rietveld et de l’Université d’Amsterdam, il vit à Berlin. Son travail est exposé récemment au Huis Marseille («AAP-lab», 2010) et au Salon 2060, Anvers, 2010. www.mpvk.org


JURY 2011

Magdalene Keaney est curator et critique. D’abord curator de l’Australian National Portrait Gallery, elle a ensuite mené un travail d’étude sur la collection photographique du Victoria & Albert Museum, Londres, avant de rejoindre l’agence de photographie M.A.P. Elle écrit sur la photographie pour de nombreux magazines dont Acne Paper, Aperture, Portfolio, Photofile et Exit. Son premier livre, World’s Top Photographers: Fashion and Advertising a été publié par RotoVision en 2007. Magdalene Keaney fut également curator associée à la National Portrait Gallery de Londres, où elle organisa notamment l’exposition Irving Penn Portrait (2010). Elle est actuellement curator et directrice de création de Fashion Space Gallery, Londres, (London College of Fashion).


Winfried Heininger, designer et éditeur, vit et travaille à Baden, Suisse. Fort d’une expérience de longue date dans l’industrie de l’édition, il fut co-fondateur et co-propriétaire de Schaden.com à Cologne. En 2000, il gagne le concours de l’Exposition suisse 02 pour dessiner et développer l’ensemble des uniformes du personnel de l’Exposition. En 2007, il fonde Kodoji Press à Baden, une nouvelle maison d’édition dédiée à la photographie et l’art. Il dirige de nombreux workshops notamment à l’ÉCAL, (École Cantonale d’Art de Lausanne). Les livres Kodoji Press ont reçus de nombreux prix tels que « Les plus beaux livres suisses », « Le prix du Livre des Rencontres d’Arles ». En 2010, Kodoji Press a reçu le prix de l’éditeur au Salon Light à Paris.


Tom Watt est directeur artistique de la revue d’art contemporain ArtReview:, Londres. Commissionnant à la fois des photographes d’art et de mode, Tom Watt est attentif aux zones de croisement entre ces deux énergies, qu’il met à profit pour la création d’une revue définitivement contemporaine. Travaillant avec un réseau d’artistes et de photographes tant renommés qu’émergents, Tom Watt est parvenu à imposer une imagerie et des identités iconiques pour des magazines et des marques de renom.


Jennifer Pastore est la directrice photo de Teen Vogue (New York), magazine qu’elle a rejoint en 2008 après avoir travaillé en tant que photo editor associée au T : The New York Times Style Magazine. Jennifer Pastore fait partie du Conseil de The Society of Publication Designers et a récemment présidé la SPD Biennial Photography and Illustration Auction. Elle enseigne également dans le programme de photographie de Parsons New School for Design. Son travail a reçu la reconnaissance de American Photography, The Society of Publication Designers, Graphis, The American Society of Magazine Editors, Photo District News et the Society of Newspaper Design.


Nathalie Herschdorfer, commissaire d’exposition et historienne de l’art, s’est spécialisée dans la photographie. Directrice du festival de photographie Alt. +1000 (Suisse), commissaire d’exposition auprès de la Foundation for the Exhibition of Photography (Minneapolis, Paris, Lausanne), elle a occupé le poste de conservatrice au Musée de l’Elysée (Suisse), pendant douze ans. Ses nombreuses expositions l’ont menée à collaborer avec des photographes renommés (Leonard Freed, Ray K. Metzker, Valérie Belin, etc.), des musées prestigieux (le Kunsthaus à Zurich, le Jeu de Paume à Paris, le Museo Nacional Reina Sofía à Madrid, la Fondation Aperture à New York, etc.). Parmi ses projets, on compte plusieurs expositions collectives de photographie contemporaine (Teen City, l’aventure adolescente ; Faire Face, la mort du portrait ; reGeneration, photographes de demain). Elle est l’auteur du livre Afterwards: Contemporary Photography Confronting the Past, à paraître chez Thames & Hudson, Londres, en 2011. Actuellement, elle travaille sur une grande exposition de photographie de mode, produite par la Foundation for the Exhibition of Photography. Ce projet circulera dès 2012 en Europe et aux États-Unis.


Colette Olof est curator au Foam (Fotografie Museum Amsterdam) depuis 2002, à ce titre, elle y a organisé de nombreuses expositions telles que les rétrospectives Guy Bourdin, Lee Miller et Man Ray (2004), Henri Cartier-Bresson (2005) et Ari Marcopoulos (2009). Elle est également responsable des expositions collectives telles que The Kate Show (2006) et Photography – in reverse (2009). Avec le photographe JR et le photographe et designer Hedi Slimane, elle a produit en 2007 des installations dans et hors les murs du musée. En tant que curator, elle s’attache à déceler les nouveaux courants dans le champ de la photographie et des nouveaux médias et repérer les jeunes photographes de talent. Dans le cadre de Foam 3h, Colette Olof expose, toutes les six semaines, un jeune photographe prometteur. Elle est également responsable de la collection et de la librairie du musée. Elle a participé, en tant qu’experte, membre de jury ou lectrice de portfolio, à de nombreuses manifestations de photographie telles que Steenbergen Stipendium, Photo Espana et Picture Berlin.


Yannick Bouillis est le fondateur de Offprint (Amsterdam et Paris), foire dédiée aux éditeurs de livres de photographie. Après avoir étudié la philosophie (Tuebingen, Allemagne), il devient journaliste pour Asahi Shimbun, quotidien japonais à grand tirage. En 2007, il crée Shashin. nl, une librairie en ligne spécialisée dans les publications artistiques néerlandaises d’éditeurs indépendants. En mai 2011, il lancera une foire de livres d’artistes à Amsterdam. Yannick Bouillis donne des conférences sur la photographie contemporaine, les livres d’artistes et les stratégies éditoriales. Il vit actuellement à Amsterdam.


Faye Dowling est photo editor de Dazed & Confused, Londres, où elle travaille à la fois avec des photographes émergents et de renommée internationale, issus de la mode, l’édito et l’art. Faye Dowling a collaboré par le passé en tant que photo editor et acheteuse d’art pour Winkreative, Frieze, Varoom, Eye et Pictured, elle intervient également au London College of Fashion et est commissaire d’évènements telles que « The New Photographers » ou d’expositions comme « This Modern Life », à Senko Studio. Son prochain livre, The Books of Skulls, sera publié à l’automne 2011 par Laurence King.

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