Les 14 photographies d’Eugène Atget (1857–1927), ont fait l’objet de belles batailles d’enchères provenant du monde entier. Cet ensemble présentait le meilleur de sa création photographique et documentaire sur le Paris à son époque.
L’enchère la plus élevée a récompensé, Femme, 1925, représentant une femme nue à quatre pattes sur un lit, dont seuls deux tirages existent. Estimé 30.000 à 40.000 €, cette photographie a battu le record mondial pour l’artiste à 444.750 € (lot 15), triplant le précédent record obtenu en 2007 chez Sotheby’s à New York. La deuxième photographie la plus convoitée de cet ensemble a été Cour à Asnières, 1912/13, de la série Paris Pittoresque II vendue 75.150€ contre une estimation de 30.000 à 40.000 € (lot 20)
Le chef-d’œuvre du grand photographe disparu récemment Irving Penn. Mouth, New-York, tirage de 1992, que le photographe avait réalisé pour L’Oréal en 1986 s’est envolé à 138.750 € (lot 84, estimation : 80,000 - 100,000 €). Autres photographies emblématiques des années 80 qui ont suscité l’intérêt des amateurs, Sie Kommen d’Helmut Newton, 1981, composée de deux tirages argentiques d’avant 1986, acquis directement auprès de l’artiste avant d’appartenir à une collection particulière allemande, qui a presque doublé à 150.750 € l’estimation haute (estimation : 60,000 - 80,000 €).
La deuxième partie de la vente était consacrée à la collection Michel et Michèle Auer vendue au profit de la Fondation Auer-Ory pour la Photographie, créée en mars 2009 à Genève. Le portrait de Joseph Heco, 1851, un daguerréotype, quart-de-plaque par Harvey R. Marks, obtenait à 102.750 € une des plus belles enchères de la soirée (lot 135, estimation : 60,000 - 80,000 €). Les portraits de Japonais au daguerréotype sont d’une grande rareté, en raison de l’apparition tardive du procédé dans l’archipel. Une vingtaine de plaques seulement sont connues, presque toutes dans des institutions.
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